Iniquité du financement des services de police municipaux au Québec

Iniquité du financement des services de police municipaux au Québec

Les municipalités de Carignan, Otterburn Park, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Basile-le-Grand, Saint-Mathieu-de-Belœil, ainsi que Varennes, dont le maire est président de l’Union des municipalités du Québec, ont adopté une résolution pour sensibiliser le gouvernement à l’iniquité du financement des corps policiers au Québec

Les Villes desservies par des corps policiers municipaux réclament d'autres sources de revenus que les quotes-parts pour maintenir un service de qualité à la population. Contrairement à la Sûreté du Québec qui est financée à 50 % par le gouvernement, les corps policiers municipaux ne reçoivent aucune aide financière. Plus encore, elles n'ont pas accès aux subventions pour la rénovation ou la construction de nouvelles infrastructures, ni pour faire face aux difficultés de recrutement.

« Nous réitérons qu'en finançant 50 % des activités de la Sureté du Québec, mais en n’octroyant rien aux corps policiers des municipalités, le gouvernement fait de l’étranglement fiscal. Et ça, c’est inacceptable et inéquitable pour la population », a déclaré M. François Lemay, président de la FPMQ.

Selon la FPMQ, le gouvernement devrait offrir l’opportunité aux Villes de choisir le type de desserte policière qu’elles désirent et non se faire imposer cette décision pour des considérations financières. 

Une copie des résolutions a été envoyée au ministre de la Justice et député de Borduas, M. Simon Jolin-Barrette, au ministre de la Sécurité publique, M. François Bonnardel, et à la ministre des Affaires municipales et de l’habitation, Mme Andrée Laforest. 

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